LA CUEILLETTE DES FRAISES A DéBUTé POUR LES PRODUCTEURS BELGES: SEULEMENT POUR CERTAINS, TROUVER DE LA MAIN D'OEUVRE EST UN CHALLENGE

La fraise, c'est le symbole de la belle saison : goûteuse et savoureuse à la fois. Sébastien cultive 12.000 plants de fraises, une partie est hors-sol, mais la grande majorité est en pleine terre. "Les avantages sont gustatifs, les fruits sont bien meilleurs et pour les plants, il y a plus ou moins un tiers de différence, les pleines terres produisent beaucoup mieux, je pense que c'est dû au calibre qui est beaucoup plus gros en pleine terre qu'en hors-sol", explique-t-il. 

Contrairement aux fraises cultivées dans le sud de l'Europe, la fraise belge possède un parfum incomparable et est généralement coupée à maturité. "On peut introduire des produits, mais après floraison, on ne le fait pas, contrairement aux pays étrangers où ils ont une gamme beaucoup plus large de produits phytosanitaires et où le gouvernement est moins strict", analyse le producteur.

Durant la saison qui va s'étaler jusqu'au début de l'été, Sébastien va vendre plus de 15.000 raviers, mais il l'avoue : trouver de la main d'œuvre pour cueillir devient mission impossible. "C'était déjà difficile de trouver des gens motivés, de se lever très tôt le matin à la base. Depuis le 1er avril, on cherche des flexijobs, mais on nous a supprimé l'accès des flexijobs dans la fruiticulture", déplore-t-il.

C'est donc essentiellement en famille que Sébastien va récolter et vendre ses fraises du plateau de Herve.

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