CES éTRANGES BOTTINES POILUES EN FORME DE SABOT QUI EMBRASENT LES RéSEAUX SOCIAUX

La marque Alexander McQueen menée par Seán McGirr a commercialisé une paire de chaussure d’un nouveau genre qui affole la toile.

En mars dernier, Seán McGirr succédait à Sarah Burton, en dévoilant sa première collection automne-hiver 2024 pour Alexander McQueen. Ce jour-là, parmi les mannequins en robes sculpturales, tailleurs en cuir et pulls surdimensionnés, certaines portaient des bottes en forme de sabots de cheval. Des bottines à talons hauts en cuir de veau recouvertes de poils et soutenues par une semelle en forme de fer à cheval dont l’avant rappelle le sabot de l’animal. Une silhouette étonnante qui n’a pas manqué de faire réagir les internautes sur les réseaux sociaux tant elles sont intrigantes. Certains applaudissent l’hommage rendu à Alexander McQueen, qui aimait proposer des accessoires repoussant les frontières du bon goût. D’autres sont sceptiques face à ces souliers d’un nouveau genre. Pourtant, dès leur sortie en juillet sur le site internet de la griffe britannique, les Hoof Boots – comme elles se nomment – affichent sold out, et ce malgré leur prix fixé à 2 390€. D’autres silhouettes sont également présentées, une en cuir noir et une autre dôtée d’une boucle et d’une queue-de-cheval à l’arrière, qui sont elles aussi en rupture de stock. Certaines célébrités ont déjà succombé à la Hoof Boot, notamment Lana Del Rey qui les avait portées à l’occasion du Met Gala 2024. Mais également la chanteuse Charli XCX qui les a arborés lors d’une séance photo pour le magazine « Billboard ». Il nous tarde de les voir aux pieds des modeuses cette fois-ci dans la rue.

Des sabots en hommage à Alexander McQueen

Avec ces bottines animalières, Seán McGirr reprend l’ADN propre de la griffe britannique puisque la nature anglaise et les animaux de la forêt font partie intégrante de l'histoire de la maison McQueen. La collection printemps-été 1995 imaginée par Alexander McQueen intitulée « The Birds » est marquée par ses blazers imprimés de dessin de corbeaux. Pour son défilé « Voss » en 2001, le couturier choque la sphère mode avec ses robes ornées de véritables oiseaux empaillés. Et lors de la présentation de sa collection automne-hiver 2006 « The Widows of Culloden », il n’hésite pas à placer sur la tête des mannequins des bois de cerf recouvert d’un drap blanc. La réinterprétation des parties du corps des animaux est bien une signature incontournable du défunt créateur.

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