LE VRAI DU FAUX DE L'INFLUENCE DéCRYPTé PAR UNE EXPERTE EN RéSEAUX SOCIAUX

Et si vous vous lanciez ? Camille Olivier, cofondatrice de CTZAR, agence spécialisée dans les réseaux sociaux et l'influence, nous dit tout sur ce drôle de monde.

On peut vivre de cette activité

VRAI ET FAUX « Ceux qui en vivent ne sont que la partie émergée de l'iceberg. La plupart ont un autre métier. Mais ils peuvent être repérés par des marques, ce qui leur permettra de monétiser leurs contenus. Après les invitations et les cadeaux, les annonceurs les rémunèrent à travers des partenariats. Mais cela ne fonctionne que s'ils ont construit une communauté authentique. »                                      

Ils veulent qu'on les appelle « créateurs de contenu »          

VRAI « Ce sont avant tout des passionnés, ultra-créatifs, des talents qui partagent leur passion ou leurs opinions sur les réseaux. Leur premier objectif ? Créer une relation de confiance avec leur audience, en partageant du contenu, d'où ce nom. Leur influence en est la conséquence. Lorsqu'ils font des partenariats, ils doivent choisir des marques en accord avec leurs convictions, pour ne pas briser cette confiance. »                                      

Ils ont transformé notre société        

VRAI « Le phénomène MeToo, au départ, c'était un hashtag. Toutes les dernières évolutions sociétales sont nées sur les réseaux sociaux. Les créateurs de contenu donnent du poids à des luttes comme le féminisme, l'écologie, l'acceptation de soi… En tant que voix publiques, ils ont une responsabilité. »                         

Il suffit d'avoir beaucoup de followers pour avoir de l'influence               

FAUX « Le plus important est la qualité de la relation avec le public. Le nombre de followers donne une idée de la puissance de l'influence, mais ce n'est pas le seul critère. Des marques vont s'associer à un compte très suivi pour toucher un maximum de gens, d'autres préféreront des communautés plus réduites mais très proches du talent. »                                

Certains ont souffert de burn-out

VRAI « On n'a pas de week-end quand on est créateur de contenu. Souvent à leur compte, ils sont surexposés et  sous pression pour ne jamais perdre l'intérêt du public, ce qui en a mené certains au burn-out. Mais il y a une prise de conscience et ils s'autorisent de plus en plus à disparaître de temps en temps pour partir en vacances. Ce n'est pas évident lorsque votre métier consiste à partager votre quotidien, et que les algorithmes incitent à être toujours plus présents. »

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