Quelle est votre madeleine de Proust ? L’eau de rose. Ma mère m’en appliquait tous les matins.
Une odeur insupportable ? Celle du plastique brûlé. Elle est la négation même de la vie.
Votre parfum préféré ? Le cou de mes filles quand elles étaient petites.
Votre mantra ? Be happy !
Dans votre salle de bains, on trouve... Une soixantaine d’essais de parfums. Soit environ trois mois de travail dans une seule pièce.
Un vêtement que vous affectionnez ? Les pulls Louis Vuitton, toutes mailles confondues. Je les porte directement sur la peau.
Votre uniforme ? Un jean très foncé, noir ou bleu, un pull et des sneakers de running.
Possédez-vous une montre ? Une Tambour, un cadeau que je me suis offert il y a quinze ans. Elle est assez imposante. J’apprécie les montres massives.
Vous ne sortez jamais sans... Mon mini-Keepall noir, car les hommes ont également le droit à leur sac. La féminisation de l’homme implique de transporter de plus en plus d’objets : téléphone, clés, bonbons, portefeuille...
Une table à l’étranger ? En Californie, le Polo Club du Beverly Hills Hotel.
Quel est votre plat favori ? Les spaghetti alle vongole.
Le meilleur conseil professionnel reçu ? Lorsque je suis entré dans le bureau de mon père pour ma première expérience professionnelle, il m’a dit : « Ose ! »
Un voyage pour l’esprit ? Le Japon : Tokyo, Osaka, Naoshima.
Votre plus belle rencontre ? Ma femme.
Une mélodie que vous écoutez en boucle ? Cela dépend des jours, mais en ce moment, I Put a Spell on You, l’original de Screamin’ Jay Hawkins.
La vue depuis votre bureau ? Le champ de jasmin des Fontaines parfumées [le laboratoire olfactif de Louis Vuitton], à Grasse. Et juste à côté, les bergamotiers, les citronniers et les orangers.
Ce qui vous apaise ? La Flûte enchantée de Mozart.
Sur quoi travaillez-vous en ce moment ? L’expression de la féminité d’aujourd’hui et de demain.
Un objectif qu’il vous reste à atteindre ? Devenir immortel.